Depuis plus de trente ans, le ministère de l'Europe et des affaires étrangères rationalise, modernise et fait preuve d'une incroyable créativité tout en servant de variable d'ajustement pour réaliser les économies demandées, à l'opposé de son image désuète. Je me réjouis que l'ambassadeur soit enfin, depuis cinq ou six ans, la tête de l'équipe diplomatique française, mais nous souffrons encore de la dispersion de nos services.
Je m'associe aux propos de Richard Yung sur les moyens : de quoi s'agit-il réellement ? Monsieur le secrétaire général, vous avez parlé d'ajustements ; or, vous le savez pertinemment, la suppression de certains postes ne suffira pas. Doit-on s'attendre à de nombreux licenciements de recrutés locaux, même s'ils sont les moins coûteux ? L'universalité du réseau est importante, et la transformation d'un poste n'a pas la même portée politique et diplomatique que sa suppression.