Je souhaiterais compléter les propos de M. Roger, président du groupe d'amitié France-Palestine dont je fais partie. Je me trouvais donc avec lui début septembre à Jérusalem, à Naplouse et à Ramallah. Alors que ce pays a besoin de plusieurs réseaux et de nombreux relais pour favoriser l'accès à la culture de la jeunesse palestinienne, nous avons constaté la fermeture de l'Institut français de Naplouse. Notre incompréhension était totale ! Nous avons donc interrogé sur place le consul de France, qui a évoqué la diminution des moyens. Selon lui, la fusion permet de poursuivre une activité culturelle française dans ce pays, cible privilégiée que nous devons préserver. J'aimerais connaître votre sentiment sur cette question, monsieur le secrétaire général.
Nous avons par ailleurs remarqué que l'Institut français de Ramallah, ouvert à tous et dont le fonctionnement est satisfaisant, est en réalité franco-allemand. Je ne conteste pas ce rapprochement, mais je déplore la faible contribution française - un quart seulement - par rapport à celle de l'Allemagne - les trois quarts. Les situations tragiques méritent un effort particulier de notre part.