Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 3 octobre 2018 à 14h30
Réforme du baccalauréat — Débat interactif

Jean-Michel Blanquer :

Bien entendu, la réforme, comme d’ailleurs toutes les réformes en la matière, a été conçue en lien avec le ministère de l’agriculture, comme le permet notre système institutionnel, et à la suite de discussions personnelles entre le ministre de l’agriculture et moi-même.

L’une des douze disciplines de spécialité a clairement été conçue pour être implantée dans les lycées agricoles : il s’agit de « biologie-écologie », héritière des séries existantes. Cette discipline peut d’ailleurs grâce au nouveau système, qui est plus modulaire, permettre des ponts plus importants qu’aujourd’hui entre l’enseignement agricole et les filières générales, qui y sont souvent présentes. C’est donc plutôt un enrichissement des possibilités et des opportunités qui s’ouvre avec ce nouveau baccalauréat, qui, en étant plus modulaire, est aussi plus interconnecté. On pourra le constater entre l’enseignement agricole et l’enseignement général, comme entre celui-ci et l’enseignement technologique, l’enseignement professionnel et, même, les baccalauréats internationaux.

Bien évidemment, il faudra examiner chaque cas spécifique. Vous avez évoqué la classe préparatoire aux écoles vétérinaires, qui est peut-être l’un des cas extrêmes. Nous y avons pensé, notamment en créant les options « mathématiques expertes » et « mathématiques complémentaires », qui permettent, par exemple, de choisir la physique, les SVT et les mathématiques, soit les trois disciplines que vous avez mentionnées, madame la sénatrice.

Nous avons évidemment travaillé à partir des cursus et des attendus de l’enseignement supérieur, ce qui normalement ne créera pas d’angle mort dans le continuum « lycée-licence » que nous appelons de nos vœux.

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