Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 3 octobre 2018 à 14h30
Réforme du baccalauréat — Débat interactif

Jean-Michel Blanquer :

Certaines questions me rappellent celles qui sont posées actuellement par certains syndicats. Ne faisons pas semblant de croire que le Gouvernement ne peut apporter aucune réponse, car nous en avons, même s’il me sera difficile de toutes les exposer en deux minutes !

Vous affirmez que les chefs d’établissement sont dans le brouillard. Or, ces dernières semaines, j’ai organisé presque chaque jour des réunions de proviseurs dans toutes les régions de France avec Mme Luigi, inspectrice générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Nous répondons aux problèmes très concrets qui se posent – je pense notamment à la question du calendrier de cette année.

Comme vous l’avez souligné – je constate que vous êtes bien informée –, au terme du calendrier prévu, chaque établissement sera fixé au mois de janvier sur l’implantation des spécialités, ce qui déterminera également un calendrier de dialogue avec l’élève. Nous le mettons en place dès maintenant pour expliquer les spécialités et pour informer de l’offre dans chaque établissement, afin que les élèves puissent choisir au fil de l’année, d’abord quatre, puis trois spécialités.

Nous pouvons donc être assez sereins, même si beaucoup de choses changent, ce qui est heureux d’ailleurs, puisque tout le monde le souhaitait. Il serait curieux de s’en inquiéter aujourd’hui, d’autant que la réforme a été préparée et que nous disposons de toutes les réponses.

Vous avez fait écho aux propos de la présidente de la commission de la culture, mais j’ai répondu à ses questions à la tribune. Nous avons un objectif d’équité territoriale. Non seulement la réforme n’accentuera pas les inégalités, mais, au contraire, elle en compensera certaines par des mécanismes d’implantation. En tout état de cause, tout ce qui se sera mis en œuvre sera nécessairement un « plus » par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Autrement dit, il y aura des disciplines et des spécialités nouvelles. Nous ne les implanterons pas partout, mais là où elles seront créées elles auront, par rapport à la situation actuelle, une valeur ajoutée.

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