Intervention de Jacques Grosperrin

Réunion du 3 octobre 2018 à 14h30
Réforme du baccalauréat — Débat interactif

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Si le collège est considéré comme un « petit lycée », le lycée, considéré comme le temps du baccalauréat, peine lui aussi à trouver sa place. Or vous savez que je suis un partisan et un défenseur de l’école du cycle commun.

Nous avons bien compris que la philosophie de cette réforme était de sortir de la prédominance des mathématiques et de la filière S, qui ne règle pas tout, l’idée étant d’envisager un parcours de bac -3 à bac +3. Je m’en réjouis, car nous ne pouvons plus accepter le nombre important d’échecs en licence 1, 2 ou 3. Surtout, nous ne pouvons plus accepter une orientation qui se fait par défaut.

Même si vous avez tout à l’heure largement abordé ce point, je souhaite attirer votre attention sur la situation des proviseurs, car ils sont inquiets. Il me paraît important de les rassurer. À ce jour, ils disposent de peu d’informations et ils rencontrent des difficultés. Ils s’interrogent notamment sur la mutualisation. Certes, celle-ci ne posera pas de problèmes en ville, mais sa mise en œuvre sera plus difficile en milieu rural. Quid également des programmes et de l’examen national ?

Il faut également nous rassurer sur la carte et le menu. Quand c’est le menu qui sera proposé, je crains que cela ne recrée des filières. En revanche, lorsque l’accès sera à la carte, je redoute que le choix ne porte que sur le dessert, certes le plat le plus savoureux…

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