La réforme du baccalauréat concernera bien entendu également les établissements du réseau d’enseignement français à l’étranger. Cette année, le taux de réussite au baccalauréat de ces établissements est de 97, 3 %. Sur 117 609 candidats, quelque 17 134 ont été reçus.
En tant que parlementaire représentant les Français de l’étranger, je suis très attachée au bilinguisme, voire au plurilinguisme, indispensable dans le monde d’aujourd’hui. Il n’est pas rare qu’un lycéen issu du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’AEFE, maîtrise trois, voire quatre langues, à la fin de sa scolarité.
Pourquoi ne pas encore renforcer et développer l’enseignement des langues dans les lycées en France ? L’expérience du réseau AEFE prouve qu’il est parfaitement possible aux élèves d’étudier trois langues sur une même période.
Par ailleurs, monsieur le ministre, je souhaiterais savoir à quelle date les élèves du réseau AEFE bénéficieront du numéro d’identifiant national élève, ou INE. Ils n’en ont pas actuellement, et cette absence est très dommageable, puisque les élèves de seconde ne pourront pas effectuer le test numérique de positionnement en français et en mathématiques faute de cet identifiant.
Dans le cadre des inscriptions au portail Parcoursup, l’absence de cet identifiant est également très préjudiciable. Les familles doivent saisir manuellement tous les bulletins scolaires. Les élèves ne peuvent pas effectuer les démarches de téléinscription à l’université dès le mois de juillet. Ils doivent attendre la fin du mois d’août et leur arrivée en France pour effectuer la démarche d’inscription.
Afin de garantir les mêmes droits à ces élèves, il me paraît urgent, monsieur le ministre, de trouver une solution rapide à ces difficultés d’ordre technique.