Monsieur le sénateur Dany Wattebled, je vous remercie de votre question.
Il faut comprendre que les cessions que nous réalisons, ou que nous proposons de réaliser, s’agissant d’un certain nombre d’entreprises – je rappelle que le projet de loi PACTE porte autorisation pour l’État de diminuer en dessous d’un certain seuil sa participation au capital d’Aéroports de Paris, de la Française des jeux et d’Engie –, prennent place dans un contexte stratégique qui est très fermement défini, avec, en particulier pour Aéroports de Paris et la Française des jeux, une régulation renforcée, extrêmement précise et surtout protectrice du consommateur.
Nous pourrons réinvestir les produits de ces cessions dans les innovations de rupture. C’est là, bien évidemment, que se situe notre stratégie, qui consiste à repositionner l’action de l’État en orientant notre effort sur les technologies au profit des entrepreneurs et des entreprises.
Deux tiers du fonds pour l’innovation et l’industrie serviront à financer de grands défis, dans les domaines de l’intelligence artificielle, du stockage des énergies, de la mobilité connectée, tous domaines extrêmement importants pour l’avenir de nos entreprises. Un tiers de ce fonds ira à des start-up innovantes et très intenses en recherche technologique.
Là encore, il y va d’un positionnement de nos investissements et de nos priorités sur les enjeux futurs de l’industrie.