Monsieur le sénateur Gay, concernant Alstom et le plan de charge de ses sites, les situations sont sans doute contrastées.
Dans l’ensemble, le volant de commande publique est néanmoins extrêmement important pour les prochaines années. Sachez que, dans le cadre de la filière ferroviaire, nous nous attachons à faire en sorte que le carnet de commandes du donneur d’ordre profite à l’ensemble de son écosystème d’entreprises en France. C’est d’ailleurs aussi l’esprit des accords que nous avons passés au moment du rapprochement avec Siemens.
S’assurer que ces commandes bénéficient à l’écosystème dans son ensemble, qu’elles permettent de le structurer, de renforcer le tissu industriel et d’engager les investissements nécessaires en France : cette ambition est évidemment au cœur de notre stratégie de filière, avec des outils, comme les plateformes numériques, au service de la transparence des plans de charge, qui amélioreront l’information et permettront aux PME de se préparer.
Vous mentionnez le marché, qui est attendu, de vingt-deux locomotives. L’appel d’offres est en cours ; je ne peux donc pas vous en dire beaucoup plus.