La réalité s'impose à nous autant sur nos territoires qu'à l'échelle internationale. En Gironde, le trait de côte recule et implique de redéfinir, comme à Lacanau, les plans d'urbanisme. Il nous faut également être proactifs. Comment convaincre nos collègues élus ainsi que les agriculteurs et les viticulteurs ? Le GIEC travaille-t-il avec les grandes organisations agricoles dont l'influence est réelle dans notre pays ? Dans les îles Salomon et au Vanuatu, j'ai pu constater que de nombreuses villes risquaient d'être englouties. Désormais, toutes les nappes phréatiques sont infiltrées par l'eau salée et l'élévation du niveau des eaux génère de nouvelles poches de pauvreté qui pourraient s'avérer explosives dans les années qui viennent.