Je tiens à vous remercier, Madame, pour votre engagement en faveur du climat et pour les travaux que vous menez. Vous avez indiqué que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent cesser d'augmenter, et plus encore doivent diminuer, jusqu'à arriver à une neutralité carbone. En même temps, il y a un constat d'urgence. Pensez-vous qu'au niveau mondial - ou simplement français - nous soyons capables de relever ce défi si rapidement, alors que cela fait des décennies qu'il y a des alertes ? Certains pays refusent d'augmenter leurs efforts. Les catastrophes climatiques prévisibles, et j'utilise cette expression à dessein, qui pourraient être notre futur, sont-elles prises en compte par ceux qui ont le pouvoir d'agir ? On se sent impuissant, d'autant plus qu'il y a beaucoup de transversalité. En outre, il peut y avoir un portage politique, une volonté, un courage, mais il faut aussi des moyens et des possibilités d'agir.
On arrive à des situations extravagantes, comme la cour d'appel de La Haye qui vient de condamner l'État néerlandais parce qu'il est un mauvais élève en matière de développement durable.