Je vous remercie, Madame, pour la clarté de vos propos et l'incitation à ne pas se résigner malgré l'ampleur du défi. Mais, même s'il faut être déterminé, il faut également être humble. La France représente à l'échelle de la planète moins de 1% de la population et des terres émergées. Si on ne veut pas que nos comportements soient vains, il faut que les choses soient portées et relayées dans le cadre d'une autorité mondiale, ou d'un début de gouvernance mondiale pour que les pays ne s'affranchissent pas de cette préoccupation.
En outre, il y a un problème d'éducation pour modifier les comportements. Les enfants sont la cible la plus efficace pour aller le plus vite.
Vous avez abordé un aspect positif dans nos changements de comportement qui est la santé. On n'en parle pas assez. Des modifications de nos consommations énergétiques directes ou indirectes ont des impacts directs sur notre santé. Je pense que c'est un créneau très positif pour la mobilisation de nos concitoyens. Il faut sortir de l'aspect de politiques ou actions en lien avec l'environnement ressenties comme punitives ou répressives, pour entraîner un enthousiasme.
Enfin, je ne suis pas un climato-sceptique, loin de là, mais je suis retombé il y a quelques temps sur des publications d'organismes datant de 1978 qui nous sensibilisaient sur un refroidissement de l'atmosphère, en raison d'évolution des cycles. On le sait, notre ère a connu des périodes de plusieurs années ou dizaines d'années froides, ou très chaudes, humides, très sèches,... Mais vous l'avez dit, et il me semble important de le repréciser que ces cycles n'empêchent pas le mouvement général de réchauffement climatique.