Mes chers collègues, après la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie la semaine dernière, nous allons achever notre parcours dans le Pacifique avec une escale, ce matin, à Wallis et Futuna.
Sur l'étude relative à la jeunesse des outre-mer et le sport, nous avons désigné comme rapporteures une équipe de 4 sénatrices : Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique, qui représente les territoires du bassin Atlantique, Gisèle Jourda, qui est sénatrice de l'Aude, pour l'hexagone, Viviane Malet, sénatrice de La Réunion, pour le bassin océan Indien, et Lana Tetuanui, pour le Pacifique, qui est sénatrice de la Polynésie française. Je dois excuser Catherine Conconne, retenue en Martinique par des urgences locales, et Lana Tetuanui, qui arrivera à Paris en cours de journée seulement. Elle est, elle aussi, particulièrement occupée par la campagne électorale territoriale.
Au nom de l'ensemble de la délégation, je tiens à vous remercier, Mesdames et Messieurs, d'avoir répondu favorablement à notre sollicitation en dépit de l'heure tardive chez vous.
Notre étude développera trois axes principaux présentés dans la trame qui vous a été transmise :
- les moyens et objectifs des politiques de développement de la pratique sportive, ainsi que son impact social pour la jeunesse ; c'est important pour nous de relever cet aspect-là, le sport en relation avec l'intégration sociale et tous les problèmes liés à la jeunesse ;
- le sport de haut niveau et les parcours des sportifs ultramarins ; nous savons tous que les ultramarins sont plus que représentatifs, nombreux dans les parcours nationaux et internationaux, pour notre plus grande fierté ;
- le sport comme vecteur de rayonnement des territoires. C'est-à-dire que le sport contribue au rayonnement dans l'espace régional mais aussi à l'international.
À défaut de pouvoir nous déplacer dans l'ensemble des territoires, ce que nous regrettons évidemment - je fais partie de ceux qui ont eu la chance de venir vous voir il y a peu - nous avons néanmoins à coeur d'échanger directement avec les acteurs du sport et, à cet effet, nous avons organisé un vaste cycle de visioconférences.
Je vais vous inviter donc à nous faire part de vos préoccupations comme de vos sujets de fierté, afin que nous puissions fidèlement relayer vos messages. Sans plus tarder, je vais vous céder la parole. Monsieur le préfet, je vous laisse le soin de distribuer la parole après les présentations d'usage des personnes qui sont autour de vous.