Les sports nautiques ont du succès sur notre territoire car nous sommes entourés du plus beau lagon du monde. Nous avons de la voile contemporaine avec une école de voile, un club de plongée qui se professionnalise progressivement et accueille des touristes désireux de faire leur baptême de plongée, deux clubs de va'a qui fonctionnent très bien et vont participer aux championnats du monde au mois de juillet en Polynésie française ; il y a aussi un club de kite-surf et de paddle, mais plutôt pour le moment comme sport-loisir même s'il est probable que nous ayons prochainement de sérieux candidats pour la compétition dans ces disciplines. Le va'a et la voile se développent bien dans le cadre scolaire, tant dans le premier degré que dans le second degré. Nous avons des athlètes handisports, dont un qui a été champion olympique ; s'il n'a pu, pour des raisons d'inscription tardive, participer aux derniers Mini-jeux au Vanuatu l'année dernière, nous avons pu y présenter un jeune très prometteur pour représenter l'athlétisme.
Sur la détection pour former des sportifs de haut niveau, il n'y a pas vraiment de politique bien établie et nous devons y travailler. Actuellement, il appartient à chaque ligue de faire venir de la métropole le DTN ou des cadres techniques pour procéder au repérage des talents. Cette façon de procéder a déjà prouvé son efficacité en volleyball. Pour le rugby, ce sont des clubs professionnels qui viennent prospecter, et même les néo-zélandais.
Toutes les associations du territoire, les clubs sportifs fonctionnent avec des bénévoles ; très peu de ligues ont des salariés. Les personnes qui travaillent auprès des ligues sont mises à disposition par le service territorial de la jeunesse et des sports (STJS) et bénéficient de financements spécifiques comme ceux du Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire (FONJEP). Pour la formation des bénévoles, j'ai amorcé la réflexion car je suis fraîchement élu du mouvement sportif ; mais de par mon expérience de président du comité territorial de rugby, c'est un point sur lequel nous souhaitons mettre l'accent cette année au niveau du CTOS. Il existe un Centre de ressources et d'information des bénévoles (CRIB), mais il n'est pas opérationnel. Il lui faudrait pouvoir accueillir les secrétaires généraux, les trésoriers et les bénévoles des associations pour accompagner leurs structures et leurs adhérents.