Intervention de Guillaume Arnell

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 5 avril 2018 : 1ère réunion
Risques naturels majeurs dans les outre-mer — Visioconférence avec la nouvelle-calédonie

Photo de Guillaume ArnellGuillaume Arnell, rapporteur coordonnateur :

Bonjour à tous. N'ayant étudié la Nouvelle-Calédonie que de loin, j'espère avoir un jour l'opportunité de fouler votre sol. Nous vous auditionnons aujourd'hui, ainsi que les acteurs de la sécurité civile des autres territoires ultramarins, afin de récolter les informations qui nous permettrons de formuler des préconisations dans le cadre de notre rapport sur les risques naturels majeurs. Ces recommandations prendront en compte les spécificités de chaque territoire.

En auditionnant les représentants des forces armées, un tour d'horizon des moyens militaires déployés en outre-mer nous a été dressé. Le constat de l'obsolescence des équipements et la nécessité de leur remplacement font consensus parmi les officiers. Le groupe politique auquel j'appartiens, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), a également organisé une rencontre avec la ministre des armées dans le cadre de l'examen de la loi de programmation militaire. J'avais à cette occasion pu à nouveau constater à quel point la question du renouvellement des équipements était importante, y compris pour le Président de la République, pour permettre à la France de conserver sa capacité opérationnelle. Les sénateurs sauront donc relayer votre inquiétude puisque le problème se pose sur l'ensemble du territoire national, avec une prégnance particulière en outre-mer.

Dans vos différents exposés, vous avez fait état de l'organisation administrative et des moyens humains mobilisés dans le cadre de la prévention et de la gestion des risques naturels majeurs. Pour autant, la question des moyens matériels a été peu abordée. Disposez-vous de suffisamment de ressources pour faire face à ces risques ? Le cas échéant, quelles préconisations souhaitez-vous faire pour compléter votre arsenal logistique ?

Par ailleurs, dans quelle mesure la configuration archipélagique du territoire affecte-t-elle l'organisation des secours ? Jugez-vous cette organisation, qui repose d'abord sur les communes, satisfaisante ? L'éclatement du territoire constitue-t-il un frein à la diffusion rapide de l'information ?

Enfin, compte tenu de votre éloignement par rapport à l'hexagone, quelles dispositions avez-vous prises pour développer la coopération internationale et régionale avec les pays exposés aux mêmes risques ?

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