Intervention de Gérard Poadja

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 5 avril 2018 : 1ère réunion
Risques naturels majeurs dans les outre-mer — Visioconférence avec la nouvelle-calédonie

Photo de Gérard PoadjaGérard Poadja :

Je vous remercie pour la clarté et la précision de vos interventions. Je salue également la présence du haut-commissaire et profite de cette occasion pour rappeler que nous faisons le nécessaire auprès de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées afin que les outre-mer, et en particulier la Nouvelle-Calédonie, bénéficient en priorité du renouvellement du matériel militaire. Nous avons ainsi obtenu une réponse favorable concernant le remplacement des patrouilleurs, mais je considère que cela n'est pas suffisant puisque l'ensemble du matériel militaire devrait être révisé. Il y a quelques jours encore, la participation de la gendarmerie à l'évacuation des habitants de la commune de Poya à l'occasion des dernières inondations qui ont frappé le territoire a rappelé l'importance du concours de l'État en matière de sécurité civile. J'entends défendre la nécessité du renouvellement du matériel militaire devant la représentation nationale avec l'aide de mes collègues sénateurs ultramarins qui partagent mes combats puisque ces territoires sont frappés par les mêmes catastrophes.

J'attire également votre attention sur le fait que la politique de prévention et de gestion des risques naturels majeurs se heurte à la difficulté due à la coexistence de deux statuts fonciers en Nouvelle-Calédonie, comme la délégation a pu le constater lors de son déplacement sur place dans le cadre du rapport sur le foncier. Le vice-président de la commission de l'aménagement et du foncier de l'assemblée de la province Nord, M. Yannick Slamet, est aujourd'hui présent parmi nous. En tant que président et vice-président de cette commission, nous sommes particulièrement sensibles à cette problématique et travaillons au quotidien à trouver des outils adaptables à la situation particulière de la province Nord. Nous subissons tous les jours les effets de la montée des eaux. Il est d'autant plus urgent d'agir que sur la côte Est la quasi-totalité des habitations est située en zone à risque, de même que les routes qui longent le littoral. Au regard du coût de ces opérations, nous sollicitons la mobilisation de l'ensemble des collectivités mais aussi de l'État.

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