Les ultramarins sont très inquiets des menaces qui pèsent sur France Ô. Le passage sur le web, pour eux, c'est une fracture ; nombre d'entre eux, notamment les plus âgés, ne regardent pas la télévision sur internet.
L'alternative qu'on nous promet - une visibilité accrue de l'outre-mer sur France 2 et France 3 - n'est même pas de la science-fiction : ce ne sera jamais le cas ! Il pourra y avoir quelques émissions, mais ce ne sera jamais l'équivalent de nos programmes.
J'ai réalisé hier soir un reportage sur une jeune musicienne originaire de Guadeloupe. Nous lui donnons une visibilité sur le territoire national. Qu'adviendra-t-il demain des artistes qui ne bénéficieront plus de cette possibilité ? De même, un reportage que nous avons diffusé sur les étudiants ultramarins au Japon a permis à des jeunes de prendre connaissance de l'association qui facilite ce séjour et d'en bénéficier.