Je reviens sur l'accompagnement financier à la mobilité des sportifs, qui est une préoccupation centrale et récurrente : quelle est la stratégie du ministère des outre-mer en la matière et comment expliquer la baisse régulière des crédits du Fonds d'échange à but éducatif, culturel ou sportif (FEBECS) ?
Toujours sur la question du financement des projets sportifs, comment pourrait-on motiver les acteurs économiques et soutenir le développement du sponsoring dans les outre-mer ?
Les enjeux sanitaires sont très forts dans nos territoires : dès lors, comment favoriser la pratique du sport chez les plus jeunes ? La ministre des sports avait fait une annonce sur la création de maisons sport et santé : y aurait-il une priorité donnée à nos outre-mer du fait de la prégnance des pathologies telles que le diabète et l'obésité ?
Enfin, sur le plan Kanner, le ministère des sports nous a indiqué avoir respecté avec le CNDS son engagement sur les deux premiers exercices, soit 13,6 millions d'euros en 2017 et 7 millions d'euros en 2018. Les chiffres transmis par votre ministère semblent indiquer que l'enveloppe du ministère des outre-mer a été bien moindre que prévue : au titre du fonds exceptionnel d'investissement (FEI), sur 10 millions d'euros prévus, seuls 8,5 millions d'euros ont été consommés en 2017, soit 15 % de moins que le montant annoncé. Le montant des dossiers en cours d'instruction serait de l'ordre de 9 millions d'euros pour 2018. Comment expliquez-vous ce retard ? Votre ministère compte-t-il bien respecter son engagement et rattraper le retard budgétaire pris ? Le Gouvernement s'engage-t-il à maintenir ces crédits sur la durée ? En quatre ans, les 80 millions d'euros promis sous la précédente mandature seront-ils bien investis dans les équipements sportifs outre-mer ?