Au terme de nos échanges, certains points restent en débat tels que la révision de la circulaire sur les visas. Concernant l'élaboration des schémas territoriaux, j'estime que l'initiative doit émaner des territoires et non de l'État, bien que celui-ci exerce une part de la compétence sportive, et il faut mieux définir la place du mouvement sportif. Sur l'impact des JOP 2024 pour les outre-mer, les investissements à réaliser doivent aussi concerner la remise en état d'infrastructures existantes et il ne faut pas oublier la plus prochaine échéance qui est celle de Tokyo en 2020. Enfin, le sport scolaire doit continuer à constituer un vivier de vocations et de talents.
Sans contester votre engagement au service des outre-mer, je crains que les arbitrages budgétaires à venir ne soient guère en cohérence avec les objectifs affichés, et ma crainte est étayée par les baisses d'enveloppes déjà sensibles en 2018 et par la réduction du nombre des conseillers techniques sportifs.