Nous ne plaidons pas uniquement pour nos territoires. Pour les phénomènes extrêmes, il est essentiel que la finesse des analyses de Météo France soit communiquée aux pays voisins. Malgré la performance des analyses, de notre système de prévision et d'alerte, les dégâts ont été importants chez nous. Imaginez les conséquences dans les territoires où les moyens d'alerte ne sont pas en place... Je pense en particulier à la Dominique. S'il n'y avait pas eu le NHC, l'île de Barbuda n'aurait pas été évacuée et les conséquences auraient été encore plus catastrophiques.
À la suite de la catastrophe qui a frappé Haïti, il y a eu une mobilisation internationale, notamment avec le service de prévision canadien et Météo France pour apporter un support au service météorologique haïtien.
Je me permets d'insister. Nous pensons particulièrement à ces territoires qui souvent nous viennent eux aussi en aide. Ainsi, la Dominique a fourni de l'eau à Saint-Martin. L'aide doit être réciproque et nous ne pouvons pas nous satisfaire de la situation actuelle.