Je commencerai par vous donner quelques chiffres clefs pour mieux comprendre les enjeux de la politique provinciale du sport. La province Sud compte 46 000 licenciés, dont 27 000 jeunes de moins de 18 ans et 12 000 licenciés en sport scolaire. Le taux de licences féminines s'élève à 33 %. Parmi les 397 associations sportives recensées, certains clubs se sont regroupés pour former 17 comités provinciaux afin de mutualiser leurs moyens techniques et humains.
Ces chiffres mettent en lumière le poids de la jeunesse en province Sud. Il s'agit donc d'un axe prioritaire de la politique sportive provinciale, d'autant que la loi organique n° 99-209 relative à la Nouvelle-Calédonie donne de vastes compétences aux provinces en matière de jeunesse. À cet égard, la province Sud lancera dans deux semaines une grande enquête à destination des jeunes afin d'identifier leurs attentes et leurs besoins. La province organise en outre les centres de loisir et les centres de vacances ainsi que de nombreuses actions de proximité.
Sur la question de la pratique sportive, la province apporte un soutien financier à des dispositifs variés en faveur du développement du sport au féminin et du handisport, du sport de haut niveau, de l'emploi, ou encore de la formation des dirigeants. La province Sud participe également au financement de nombreuses manifestations sportives et s'est fortement engagée dans le développement du sport de pleine nature, l'objectif étant de développer une économie autour de ces activités.
En ce qui concerne les besoins identifiés, l'agglomération du grand Nouméa n'est pas suffisamment dotée en infrastructures sportives au regard de ses besoins, tandis que les autres communes font surtout face au problème du manque d'encadrement. Les transports représentent également un coût important pour les clubs sportifs et pour la province qui les soutient financièrement.