Notre parc d'équipements sportifs structurants a été rénové et agrandi à l'occasion des Jeux du Pacifique organisés sur le territoire en 2011. Il répond donc aujourd'hui de manière satisfaisante aux besoins de la population. La Nouvelle-Calédonie dispose d'un parc d'infrastructures suffisamment développé pour accueillir des compétitions régionales telles que les Océania et a vocation à s'affirmer comme une destination de choix pour l'organisation de compétitions internationales.
Mais les coûts de fonctionnement de ces nouvelles infrastructures sont élevés et pèsent sur le budget des collectivités sur le long terme. À titre d'exemple, la construction du bassin du centre aquatique de Dumbéa a permis à la commune de se doter d'un bassin olympique de 50 mètres de large avec 10 couloirs de nage. La Nouvelle-Calédonie a participé au financement de cette piscine municipale afin de répondre aux exigences de plus en plus élevées du comité d'organisation des Jeux. En 1966, Nouméa avait accueilli les épreuves de natation avec un bassin de 50 mètres et 8 couloirs de nage, alors que la Nouvelle-Calédonie s'est vue imposer la construction d'une piscine plus large ainsi que d'un bassin d'échauffement adjacent pour pouvoir héberger l'édition 2011. Cet équipement s'est avéré très coûteux, tant en investissement qu'en fonctionnement. À l'heure actuelle, la Nouvelle-Calédonie, qui participe au financement des structures d'intérêt territorial, continue à couvrir à hauteur de 20 % les coûts de fonctionnement de la piscine et de 25 % l'entretien de l'arène de Païta (province Sud), du stade Yoshida à Koné (province Nord) et du terrain de football de Hnassé (province des Îles).