Pour marquer l'engagement de la fédération, nous avons quinze conseillers techniques sur l'ensemble de nos départements d'outre-mer. Directeur technique depuis une année, je me suis rendu rapidement sur la zone Antilles-Guyane. J'ai constaté que nous ne voyions nos quinze conseillers techniques qu'une fois par an, lors d'un séminaire au cours duquel ils étaient tous réunis. Pour créer du lien, le président de la fédération m'a accordé la possibilité de nommer pour la saison prochaine un conseiller technique qui coordonnera l'ensemble de la direction technique auprès de nos cadres sur les territoires ultramarins. Il aura pour mission de visiter régulièrement, tous les trois ou quatre mois, chaque ligue afin d'aider nos cadres techniques dans leur travail au quotidien, notamment à former d'autres cadres. Lors de mon passage, j'ai relevé la volonté des entraîneurs guadeloupéens, martiniquais et guyanais d'élever leur niveau de compétences. Malheureusement, chaque ligue, individuellement, n'a pas la possibilité d'organiser des formations de haut niveau. Nous réfléchissons, avec les présidents des trois ligues, à une mutualisation des efforts pour mettre en place une formation qui délivrerait un diplôme permettant à leurs entraîneurs de postuler au plus haut niveau, notamment en métropole. Jusqu'à présent, il y avait une forme de « ségrégation ».
Le pôle espoir de Guadeloupe devrait normalement accueillir des martiniquais, des guadeloupéens et des guyanais. Il fonctionne depuis une dizaine d'années et, malheureusement, il faut constater qu'il n'y a jamais eu de martiniquais sur le pôle de Pointe-à-Pitre. En termes financiers, il n'est pas simple de faire déplacer les enfants sur chaque île. Un aller-retour coûte environ 400 euros. La mise en place d'une formation de haut niveau serait un premier pas vers davantage de mutualisation entre les trois territoires.