Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 21 février 2018 : 1ère réunion
Risques naturels majeurs en outre-mer — Visioconférence avec saint-pierre-et-miquelon

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Monsieur le président de la collectivité, monsieur le préfet, madame la maire de Saint-Pierre, chère Karine nous sommes heureux de te retrouver, madame le maire de Miquelon-Langlade, monsieur le directeur, avec vous, Saint-Pierre-et-Miquelon ouvre une série de visioconférences avec les territoires. À défaut de pouvoir nous déplacer aussi souvent que nous le souhaiterions dans les outre-mer, notre délégation a en effet recours au palliatif de la visioconférence afin de recueillir au plus près du terrain les témoignages des acteurs locaux. Cela nous vaut le plaisir de vous entendre aujourd'hui.

Comme vous l'aurez compris à la lecture de la trame qui vous a été transmise, notre délégation a décidé d'engager une étude sur deux ans relative aux risques naturels majeurs dans les outre-mer. Cette étude comprendra deux volets distincts entre lesquels notre collègue Guillaume Arnell assurera la coordination.

Le premier volet, en cours d'instruction et sur lequel nous vous entendons aujourd'hui, est centré sur les problématiques d'anticipation des phénomènes, de déclenchement de l'alarme et de gestion de l'urgence lors de la survenue d'une catastrophe ; le second volet traitera des questions de reconstruction et de l'organisation de la résilience des territoires.

Sur le premier volet qui nous préoccupe aujourd'hui, ont été nommés rapporteurs nos collègues Mathieu Darnaud, sénateur de l'Ardèche, et Victorin Lurel, sénateur de la Guadeloupe.

Si Saint-Pierre-et-Miquelon n'est sans doute pas le territoire le plus exposé aux multiples risques naturels majeurs tels que cyclones, séismes ou éruptions volcaniques - et nous nous en réjouissons pour vous ! -, le territoire y est néanmoins exposé à des vents qui peuvent être très violents - et soufflant à l'horizontale comme nous l'avait expliqué notre collègue Karine Claireaux - et le littoral est évidemment éminemment exposé au risque de submersion. Nous avons donc tout lieu de nous y intéresser de près !

Sans plus tarder, et sur la base des différents aspects évoqués dans la trame, je vous cède la parole.

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