Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 24 juillet 2018 : 1ère réunion
Risques naturels majeurs dans les outre-mer — Présentation du rapport d'information

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Nous parvenons aujourd'hui au terme d'une période de travaux très denses pour notre délégation, avec l'instruction en parallèle de deux sujets d'étude qui ont donné lieu à de nombreuses auditions en réunion plénière, ainsi que l'organisation de deux colloques qui ont rencontré, les 31 mai et 21 juin, un vif succès.

Concernant nos études, nous examinons ce jour les conclusions de nos rapporteurs sur le premier volet de celle relative aux risques naturels majeurs, volet centré sur les problématiques de la prévention, de l'alerte ainsi que de la gestion de la crise et des situations d'urgence de l'immédiat après-crise. Le second volet traitera quant à lui des questions de reconstruction après une calamité et de l'organisation de la résilience des territoires.

Avant d'entendre l'analyse et les propositions de nos rapporteurs, Guillaume Arnell qui a la mission de veiller à la cohérence de l'ensemble constitué par les deux volets, et Victoire Jasmin et Mathieu Darnaud qui forment notre binôme de rapporteurs sur le premier volet, je voudrais vous livrer quelques éléments chiffrés qui illustrent le sérieux de nos travaux et révèlent notre souci de recueillir l'information au plus près des territoires.

Ainsi, nous avons tenu en formation plénière 45 heures d'auditions au cours desquelles nous avons entendu au total plus de 120 personnes. Dans ce décompte, sont intégrées 7 visioconférences et les journées ou demi-journées que nous avons passées à Météo France, à Saint-Mandé et Toulouse, ou au BRGM à Orléans. Par ailleurs, les rapporteurs et moi-même avons également rencontré un grand nombre d'acteurs lors du déplacement effectué fin avril en Martinique, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy et en Guadeloupe, plus de 180 personnes au cours de 65 heures de réunions et de visites. Autant vous dire que nos déplacements ne risquent pas de laisser croire à des visites touristiques... Mais pareille densité honore l'image de sérieux du travail sénatorial et je m'en félicite !

Au total, ce sont donc plus de 300 acteurs de l'alerte et de la gestion de crise qui ont été entendus et dont nos rapporteurs se sont efforcés de relayer les messages et les suggestions.

Les visioconférences notamment, par les dialogues directs qu'elles occasionnent, nous ont permis d'entendre certains appels de territoires exposés et particulièrement démunis, je pense notamment à Mayotte et à Wallis-et-Futuna. Les comptes rendus de tous ces échanges sont retranscrits dans un imposant volume annexé au rapport d'information. Je regrette que notre dispositif de visioconférence ne soit pas assorti d'une possibilité de captation audiovisuelle, ce qui valoriserait nos échanges avec les territoires et permettrait de les rendre consultables en ligne sur le site du Sénat ; à l'heure où nous cherchons à renforcer les liens avec les territoires, j'espère que nous pourrons disposer prochainement de cette fonctionnalité, et en tous cas j'en ai fait la demande.

Ce travail colossal ne manquera pas d'inspirer l'élaboration du projet de loi pour la prévention et la protection contre les risques naturels outre-mer, annoncé par le Président de la République à l'horizon de l'été 2019 lors de la récente présentation du Livre bleu.

Je vous propose sans plus tarder de céder la parole aux rapporteurs et en premier lieu à Guillaume Arnell, notre rapporteur coordonnateur. Les supports qui vous sont distribués, une note de synthèse du rapport et la liste des recommandations, vont vous permettre de suivre commodément les présentations de nos rapporteurs.

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