Nous sommes habitués à faire des provisions, mais nous avions sous-estimé l'ampleur du phénomène. Après Luis, nous pensions avoir tout connu. Les médias invitent chaque année les populations à faire des réserves. Nous devons continuer ce travail de pédagogie, plus difficile auprès de la population précarisée.
Enfin, je ne voudrais pas conclure cette audition sans évoquer les pillages, honteux, qui se sont déroulés à Saint-Martin et qui ont porté préjudice à la bonne coordination des secours. L'armée, la gendarmerie et la police territoriale ont été dans l'incapacité de garantir la sécurité de notre petit territoire à cause de quelques malfrats, qui ont même cassé des pharmacies et des écoles. Nous devons en parler aussi dans les retours d'expérience.