La région et le département ont été associés à une réunion sur le rattrapage à partir d'une étude menée et orientée par la préfecture sur les différentes collectivités pour identifier les besoins en termes d'infrastructures. Cette étude a mis en lumière un retard important sur le territoire de l'EPCI CIVIS (établissement public de coopération, communauté intercommunale des villes solidaires) dans ce domaine. Plusieurs projets ont été retenus au moment où les premiers crédits ont été débloqués, mais aucun ne concernait l'EPCI CIVIS. J'ai donc cherché à savoir pourquoi les projets présentés ne répondaient pas aux besoins prioritaires sur le terrain. On m'a expliqué que le rattrapage se ferait à l'horizon de 5 ans, mais à l'heure actuelle, les discussions sur les projets sportifs portés par nos collectivités sont au point mort. Le département souhaite que cette étude ne reste pas lettre morte et que des actions puissent être mises en place dès à présent pour répondre aux situations les plus urgentes.
J'ajouterai que le département travaille à l'équipement des Hauts de l'île, où le manque d'infrastructures est particulièrement criant. Le transport est extrêmement problématique dans cette zone isolée. Or, si nous voulons donner à toute la population l'opportunité d'accéder à la pratique sportive, voire au haut niveau, nous devons développer les infrastructures dans cette zone.
Pour conclure, je profite de cette occasion pour vous signaler que les crédits alloués au rattrapage n'ont toujours pas été versés. À titre d'exemple, La Réunion accueille tous les ans l'une des étapes du championnat de France d'escalade. Or, le manque de moyens pénalise des jeunes pratiquant l'escalade à un haut niveau et qui pourraient participer aux Jeux olympiques.