Mes chers collègues, nous achevons aujourd'hui le cycle de visioconférences qui nous aura permis d'entendre les acteurs en charge des problématiques de prévention, d'alerte et de secours d'urgence dans l'ensemble des outre-mer en cas de survenance d'une catastrophe naturelle.
Ces problématiques dessinent en effet les contours du premier volet de notre étude sur les risques naturels majeurs dans les outre-mer, pour laquelle nous avons nommé notre collègue de Saint-Martin, Guillaume Arnell, comme rapporteur coordonnateur. Mathieu Darnaud, sénateur de l'Ardèche, et Victoire Jasmin, sénatrice de la Guadeloupe, sont les rapporteurs de ce premier volet consacré à la gestion de l'urgence, tandis que le second traitera des questions de reconstruction et d'organisation de la résilience des territoires face aux risques.
Je dois aujourd'hui excuser Mme Jasmin retenue en Guadeloupe par une importante réunion relative à la situation du Centre hospitalier universitaire.
Outre un déplacement récent en Guadeloupe, en Martinique et dans les Îles du Nord si durement éprouvées en septembre dernier par les cyclones, nous avons été successivement à l'écoute, par le truchement de la visioconférence, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de la Polynésie française, de Wallis-et-Futuna, de La Réunion et de la Nouvelle-Calédonie. Nous sommes donc heureux aujourd'hui de retourner à Mayotte ; nous y étions en effet déjà jeudi dernier pour notre étude sur le sport et les échanges ont été particulièrement instructifs.
Je salue donc, au nom de la délégation, nos interlocuteurs mahorais qui se sont rendus disponibles pour éclairer nos travaux et nous instruire de la situation de Mayotte, en particulier le préfet M. Dominique Sorain, que nous avions eu l'occasion de rencontrer dans le cadre de ses fonctions précédentes en tant que directeur de cabinet de la ministre des outre-mer et préfet de La Réunion. Je tiens également à saluer M. Ramadani, président du conseil départemental, et M. Said Omar Oili, président du syndicat des communes, également présent à la visioconférence sur le sport.
Dans la palette des risques naturels majeurs, ce sont les glissements de terrain et secousses sismiques qui ont frappé durement le territoire ces derniers temps ; depuis le 10 mai la terre n'a d'ailleurs pas cessé de trembler et, même si les secousses n'ont jamais excédé la magnitude 6 sur l'échelle de Richter, nous savons la population inquiète de ce phénomène qui dure et dont la fin est imprévisible. Nous aurions clairement préféré que notre visioconférence ne soit pas aussi directement en prise sur l'actualité !
Monsieur le préfet, Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les responsables en charge de la gestion des risques, je vous propose maintenant de vous présenter tour à tour et vous remercie tous, j'y insiste, de rappeler vos nom et qualité à chaque prise de parole pour les besoins du compte rendu.
Nous devrons nous quitter un peu avant 11 h eures pour les réunions de groupe.
Je vous cède tout de suite la parole.