Les Mahorais, qui ont connu la sécheresse, les grèves et les séismes, considèrent que Dieu les punit. La nuit, personne ne dort, les gens prient dans la rue. À la moindre secousse, la panique s'empare de la population, tout le monde court dans tous les sens, les enfants sont apeurés. La suspicion est à son comble : certains considèrent que le préfet, en lien avec Paris, leur cache des informations. Le déploiement d'une cellule de soutien psychologique permettrait sans doute d'apaiser ce climat d'anxiété.
À l'heure actuelle, nous sommes relativement démunis face à cette crise. En tant que pouvoirs publics, nous ne pouvons que diffuser les consignes de sécurité et nous assurer que la population soit correctement informée.