En ce qui concerne la cellule d'appui psychologique, nous avons contacté l'hôpital pour tenter de monter cette structure localement. Or, il apparaît que nous avons besoin de ressources extérieures pour la mettre en place. Nous allons donc nous rapprocher de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) pour tenter de trouver le soutien nécessaire à cette entreprise.
Par ailleurs, la prolifération des fausses nouvelles s'accompagne du développement d'un sentiment de suspicion à l'égard des pouvoirs publics. Ce phénomène est très difficile à combattre alors même que nous multiplions les interventions publiques et les communiqués. Le directeur de cabinet s'est exprimé encore récemment sur ce sujet à la radio, en pleine nuit. À mon sens, l'information est l'enjeu le plus important de ce type de crise, comme nous avons pu le constater après le passage d'Irma aux Îles du Nord. Nous devons absolument nous doter de moyens de communication efficaces pour éviter les mouvements de panique.