Les RSMA se sont avérés particulièrement utiles après le passage d'Irma puisque de nombreux jeunes bénéficient dans ce cadre de formations utiles à la reconstruction, notamment dans le bâtiment et les travaux publics. Ils jouent donc déjà un rôle de première importance en cas de crise de sécurité civile, mais nous pourrions effectivement mieux nous en servir pour diffuser la culture du risque auprès de la population. Dans cette optique, j'aborderai avec le colonel en charge du RSMA la question de l'extension de la période de formation de ces jeunes à la sécurité civile.
En matière de coopération régionale, Mayotte se situe dans une zone géographique où les moyens de sécurité civile sont très limités. Les autorités malgaches sont difficiles à joindre et ne disposent, au demeurant, d'aucune capacité d'aide ni de projection, de même que les Comores et le Mozambique. La Tanzanie est peut-être mieux dotée en moyens matériels, mais elle ne fait pas partie des circuits de coopération régionale classiques. La Commission de l'océan Indien (COI) pourrait effectivement être un outil de coordination à l'échelle de la région, mais les initiatives restent balbutiantes à l'heure actuelle.