Monsieur le président Marseille, dans la nuit de dimanche à lundi, un épisode climatique d’une incroyable intensité, jamais vue dans la région, a causé des dégâts humains et matériels absolument considérables. Son intensité a dépassé celle de l’épisode le plus dramatique resté dans la mémoire collective, qui remonte à 1891. Nous sommes donc au-delà d’un événement centennal.
En me rendant hier sur les lieux avec des élus du territoire, députés et sénateurs, j’ai pu constater la détresse de ceux qui ont tout perdu, l’incroyable dignité de ceux qui, bien qu’accablés par le désastre, restent droits, l’exceptionnelle mobilisation des forces de secours – policiers, gendarmes, militaires de la sécurité civile, sapeurs-pompiers, bénévoles de la Croix-Rouge –, des élus locaux et de tous ceux qui ont souhaité apporter leur soutien à des compatriotes, à des concitoyens confrontés à un drame. Ils ont été remarquables. En parcourant, hier, les rues dévastées de Villegailhenc ou de Trèbes, je n’ai entendu aucune mise en cause.
Vous avez évoqué, monsieur le sénateur, la considération due aux élus qui s’engagent, tous les jours, aux côtés de leurs concitoyens. Je connais votre passé de maire, vous connaissez le mien : je partage en tous points l’appel à la reconnaissance que vous avez formulé.
Vous savez qu’il appartient souvent aux maires, parmi tous les élus, d’être les porteurs des très mauvaises nouvelles.