Monsieur le Premier ministre, cette opération de stigmatisation est dangereuse, à l’heure où le pays traverse une crise de la représentation. Répondre à cette crise suppose que l’on comprenne que l’on ne peut pas, à longueur de déclarations, dénoncer le populisme et, en même temps, jeter les maires en pâture. Répondre à cette crise suppose que l’on comprenne aussi que l’on ne peut ni ne doit penser que pourrait exister une démocratie nationale déconnectée des réalités de la démocratie locale.
Monsieur le Premier ministre, entre la démagogie et la démocratie, il va falloir choisir. Quand cesserez-vous donc de désigner comme boucs émissaires les élus de France ?