Partir des faits, mesdames, messieurs les sénateurs, vaut mieux, à mon sens, que de se complaire dans la parole politique. (Protestations sur les travées du groupe Les Républicains.) Partir des faits, c’est notamment, plutôt que d’affirmer que cet enfant a été roué de coups de barre de fer, attendre les résultats des enquêtes qui ont été confiées à la police judiciaire et de l’autopsie. Mesdames, messieurs les sénateurs, assumer les faits, c’est regarder la réalité en face, avec toutes les difficultés que vous avez évoquées, monsieur Dallier, c’est-à-dire cette insécurité du quotidien et la présence de bandes organisées.
Dès ce matin, nous nous sommes rendus avec Laurent Nunez aux Lilas. Nous avons rencontré l’ensemble des élus, qui connaissent eux aussi très bien ce territoire. L’ancien maire du Pré-Saint-Gervais a indiqué que cette bagarre, cette guerre entre deux bandes serait née un jour à cause d’une affaire de casquette… C’est cela, la réalité !