Nous sommes dans un monde où il faut former des citoyens, leur donner des outils de compréhension. La seule chose qu'on sait, c'est qu'on ne sait pas ce qu'on aura besoin de savoir demain.
Concernant le stress du choix, la question est de savoir si on doit l'imposer aux jeunes dès le plus jeune âge. Bien sûr que la vie est faite de choix, mais notre système éducatif est entièrement construit là-dessus. Est-ce une bonne chose ?
Je ne pense pas que notre rapport soit pessimiste, notamment en ce qui concerne les jeunes et le travail. Les jeunes ont envie d'une cause. Nous disons qu'il y a chez eux une envie de travailler et de fortes attentes vis-à-vis du travail, un besoin de sens et d'accomplissement dans le travail. C'est un discours optimiste.