Ré-intéresser les jeunes à la politique : nous faisons des propositions, mais le débat est ouvert et il n'existe pas de solution évidente. Je crois toutefois beaucoup à l'expérimentation de la vie politique et de la prise de responsabilité. C'est la meilleure des éducations à la vie citoyenne.
Concernant la peur du choix, nous disons simplement qu'il faut reconnaître un droit à l'erreur, un droit à expérimenter. C'est le caractère trop précocement déterministe du système éducatif actuel dont nous analysons les limites.
Le rapport fait quelques constats qui peuvent paraître pessimistes. Mais la tonalité du rapport serait pessimiste si nous en restions à ces constats ! Or, nous faisons de nombreuses propositions constructives. Il faut bien faire des constats pour pouvoir apporter des réponses. C'est sur ces réponses qu'il faut insister. Notre rapport montre qu'il n'y a pas de conflit entre les générations mais des liens de solidarités multiples et très forts. Il faut simplement traiter le problème de cette jeunesse qui ne se sent pas toujours à sa place.