Intervention de Élisabeth Lamure

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable — Réunion du 24 octobre 2018 à 9h30
Projet de programmation pluriannuelle de l'énergie — Table ronde

Photo de Élisabeth LamureÉlisabeth Lamure, présidente :

Je vous prie d'excuser Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, retenue par d'autres engagements.

Les premiers chiffres dont nous disposons pour évaluer les effets de l'actuelle PPE et des choix faits en 2015 ne sont guère rassurants et attestent pour une bonne part de la justesse des positions défendues, à l'époque, par le Sénat : la consommation d'énergie repart à la hausse, alors que l'on cherche à la réduire ; le taux d'indépendance énergétique baisse, la facture énergétique rebondit et les émissions du secteur énergétique augmentent. Ces trois phénomènes sont liés à la moindre disponibilité de nos centrales nucléaires et nous donnent un avant-goût des effets d'une réduction trop brutale de la part du nucléaire ; le Gouvernement lui-même a fini par le reconnaître. Enfin, malgré des subventions et des investissements considérables, la progression des énergies renouvelables sera probablement insuffisante pour atteindre l'objectif des 23 % en 2020, comme l'a souligné le président Maurey.

Avant la présentation du projet de nouvelle PPE, nous avons souhaité entendre certains des principaux acteurs concernés et associés à son élaboration : M. Jacques Archimbaud, président de la commission particulière du débat public (CNDP) sur la PPE ; M. Fabrice Boissier, directeur général délégué de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ; M. Marc Bussieras, directeur Stratégie du groupe EDF ; M. Jean-Baptiste Séjourné, directeur Régulation d'Engie ; M. Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Merci de votre présence.

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