Monsieur le sénateur, Condat est effectivement le premier employeur privé de Dordogne. L’attention de tous est mobilisée pour préserver l’emploi et l’activité industrielle sur ce site.
L’appel d’offres de cogénération par la biomasse que l’État a lancé en 2016 n’a pu aboutir, car les solutions qui ont été présentées se sont révélées beaucoup trop chères pour le budget de l’État. Nous privilégions désormais plutôt la biomasse pour la génération de chaleur.
Néanmoins, d’autres solutions économiques et énergétiques sont à l’étude pour le site du Lardin-Saint-Lazare et pour soutenir la diversification vers la production d’étiquettes adhésives. Comme vous le savez, l’État et les collectivités locales sont prêts à soutenir un projet. De nombreux contacts sont en cours. Les élus ont été reçus à l’Élysée le 16 octobre et le dirigeant de l’entreprise l’a été à Matignon le 19 octobre. La prochaine réunion aura lieu avec la direction générale de l’énergie et du climat du ministère de la transition écologique et solidaire d’ici à la fin du mois d’octobre. Nous saluons l’esprit de responsabilité des parties prenantes à ces discussions, y compris les salariés.
Enfin, l’actionnaire principal, le fonds britannique CVC, présent au capital depuis 1998 et qui investit chaque année près de 3 milliards d’euros dans un portefeuille d’investissement privé, devra prendre sa part pour que la solution soit viable.