Madame la secrétaire d’État, je souhaitais rappeler, avant l’examen de l’article 2, que, selon votre administration, le congé de proche aidant aurait profité à moins de dix personnes en 2016, sur 267 000 bénéficiaires potentiels. Même si ce chiffre n’est peut-être pas exhaustif, il montre que le taux de recours est extrêmement faible : 0, 004 %… Le constat est saisissant !
Madame la secrétaire d’État, quand un dispositif ne fonctionne pas, on le supprime ou on l’améliore. Le moyen de rendre cette mesure efficace est connu, et sa mise en œuvre est demandée par les associations. Sans indemnisation, les proches aidants ne déclenchent pas ce congé ; pis, ils sont susceptibles de recourir à des congés maladie de complaisance.
Aussi, madame la secrétaire d’État, à la suite de votre intervention, je prends acte de votre soutien à l’évolution des conditions du congé de proche aidant. Je note surtout l’engagement que vous venez de prendre s’agissant de son indemnisation.
Toutefois, je regrette qu’il ne s’agisse que de paroles et non d’amendements du Gouvernement !