Permettez-moi tout d’abord de féliciter, comme l’ensemble de mes collègues, Jocelyne Guidez et Olivier Henno de tout le travail réalisé lors des auditions, au cours desquelles nous avons entendu de nombreuses associations.
Choquée par votre discours introductif, madame la secrétaire d’État, j’ai souhaité dire ces quelques mots, moi, jeune sénatrice. Si l’aptitude du Sénat à créer des droits nouveaux est autorisée, alors votre discours a été particulièrement heurtant pour les élus que nous sommes.
Simone de Beauvoir, que nous avons tous lue, écrivait en 1960 : « L’individu ne reçoit une dimension humaine que par la reconnaissance d’autrui ». Je crois que, aujourd’hui, la politique gouvernementale gagnerait en dimension humaine par la reconnaissance de cette proposition de loi.