On se laisse enfermer dans une conception défensive en matière d'immigration. Il faut expliquer les choses : derrière chaque migrant, il y a un passeur. Il faut clairement démanteler ces filières abominables, qui brassent des capitaux analogues, en volume, à ceux de la drogue et de la prostitution. Il faudrait en outre conduire un plan massif de soutien destiné aux pays d'origine de ces migrations. Quelles ont été les réactions à la proposition de participer aux programmes de co-développement parmi les États membres qui n'acceptent pas les migrants ? En outre, l'Union pour la Méditerranée, qui est un vieux projet, serait aujourd'hui fort utile. Le Président de la République souhaite-t-il relancer cette initiative ?