Madame la sénatrice, vous le savez mieux que moi, l’AFPA traverse depuis plusieurs années de grandes difficultés.
Je vous renvoie aux chiffres du rapport de l’Inspection générale des finances, l’IGF, et de l’Inspection générale des affaires sociales, l’IGAS, qui a mis en évidence une perte de 700 millions d’euros entre 2012 et 2016. En 2018, la perte de l’AFPA s’élève à 70 millions d’euros.
Ces difficultés s’expliquent par la perte de parts de marché par l’AFPA, notamment auprès des régions : 20 % des heures de formation ont été perdues en six ans. Il semblerait donc qu’il y ait des choses à faire… Vous avez évoqué les demandeurs d’emploi dans l’industrie et le bâtiment : l’année dernière, en Pays de la Loire, l’AFPA a perdu toute la formation concernant cette catégorie de personnes.
De même, au Puy-en-Velay, pour 23 formateurs, il y a 8 stagiaires…