Le projet de loi Pacte prévoit la suppression du seuil de détention par l'État du tiers du capital d'Engie ; il risque aussi d'ouvrir le capital du réseau de distribution de gaz GRTgaz. Celui-ci maille entièrement le territoire français. Comment imaginez-vous sa cession ? Cela ne pourrait pas être à la découpe, sinon l'égalité entre les Français ne serait pas respectée.
Engie mène actuellement une politique de délocalisation de ses centres d'appels vers les pays à bas coût, ce qui menace 3 000 emplois. Monsieur le ministre, qu'en pensez-vous ?
Vous avez prévu de supprimer les taxes à faible rendement. L'une d'elles a attiré mon attention : celle due par les entreprises effectuant des recherches d'hydrocarbures. Or, c'est peut-être un hasard du calendrier, mais Total s'apprête à commencer des recherches en Guyane. Il en sera affranchi alors qu'il a dégagé +45 % de bénéfices nets au troisième trimestre, soit 4 milliards d'euros. Total aurait pu participer à l'effort que vous demandez à tous les Français.