Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 30 octobre 2018 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Conséquences de la sécheresse

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Madame la sénatrice, je voudrais tout d’abord vous remercier pour le travail que vous effectuez au sein de la Haute Assemblée sur ces sujets.

Je me suis déjà exprimé la semaine dernière. Comme je l’avais dit, l’État est au rendez-vous de la sécheresse que subissent les agriculteurs. Des mesures ont été annoncées, notamment l’exonération de la taxe foncière. Des aides seront accordées et trois comités de calamités agricoles se réuniront, l’un en décembre, l’autre en janvier, le troisième en février, afin de répondre aux situations de détresse de toutes les exploitations.

Cette sécheresse est en effet terrible. Mais votre question portait aussi, plus largement, sur l’eau.

Nous ne pouvons pas continuer à regarder l’eau tomber pendant six mois, et à chercher de l’eau pendant les six mois suivants. Lors d’un déplacement dans la Meuse et dans les Vosges, la semaine dernière, nous avons pu observer la situation. Avec M. le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, et Mme la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon, nous travaillons de concert sur les projets de territoire.

Dès janvier 2019, des études très précises seront faites, territoire par territoire, afin de savoir où en est la ressource en eau et quelles réserves il convient de constituer.

Lors des prochains mois, dans le cadre de la deuxième phase des Assises de l’eau, nous mènerons une large concertation réunissant nos deux ministères, mais aussi le Gouvernement dans son ensemble et les territoires, durant laquelle nous étudierons, avec l’aide des agences de l’eau, le moyen de répondre à ce défi qui est aujourd’hui majeur pour notre agriculture.

Le réchauffement climatique et la dérégulation du climat sont là ; il nous faut donc nous soucier de la ressource en eau.

Vous avez eu raison, madame la sénatrice, de poser cette question. Nous allons essayer d’apporter une réponse concrète et pragmatique, territoire par territoire, microterritoire par microterritoire. L’ère des grandes retenues d’eau est terminée : il n’y en aura plus. Il est possible, en revanche, de voir quelles sont les solutions au niveau des exploitations.

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