D’une certaine manière, l’heure est grave. Je dis cela, mais je me demande si sur le sujet de l’écologie les mots ont encore un sens.
Pouvons-nous faire comme si de rien n’était ? La biodiversité disparaît à grande vitesse. Cela devrait nous mobiliser, a minima nous conduire à nous interroger.
Quelque 60 % des oiseaux sauvages ont disparu en quarante ans. Un tiers des oiseaux de nos campagnes ne sont plus, et cela en quinze ans seulement.
Ce n’est pas rien ! À vrai dire, c’est d’ores et déjà un désastre. La menace est donc bien réelle et se précise de jour en jour, au fil des rapports qui se succèdent.
La disparition des espèces vivantes sur Terre est en accélération. Au bout du bout, c’est nous qui sommes menacés.
Le présent article va à l’encontre de tout ce que, ensemble, nous devrions mettre en œuvre pour préserver le plus possible les espèces vivantes sur Terre.
En effet, nous sommes dépendants de tout le vivant. Nos destins sont liés. Les rapports successifs appellent à des mesures radicales. Nous y sommes !
J’entends les arguments des uns et des autres : c’est trop tard. Au nom d’un intérêt supérieur, il y a notre responsabilité. Oui, il va falloir faire des sacrifices, d’autant que, s’agissant du présent article, il ne me semble pas que les dégâts soient tels que l’on soit obligé de légiférer.
N’oublions pas que les oiseaux migrateurs vont subir eux aussi le réchauffement climatique et vont être fragilisés.
C’est maintenant, les sacrifices ! Nous ne pouvons pas continuer comme avant.
C’est pourquoi je vous propose, mes chers collègues, de voter cet amendement, un pas sur le chemin vertueux de la préservation du vivant sur Terre.