Le groupe La République En Marche votera contre ces amendements, pour une question d’équité et d’unité européenne, mais aussi parce que le Président de la République s’est engagé au plan mondial en faveur de la biodiversité, de façon exemplaire, et parfois même en chef de file.
Il ne s’agit pas, en l’occurrence, de mettre en péril la biodiversité, les discussions portant sur des espèces dont l’existence, la survie ou le développement ne sont pas menacés.
Il s’agit simplement d’une question d’équité entre les régions du nord de la France et celles qui se situent de l’autre côté de la frontière, en Belgique et dans d’autres pays. Nous connaissons un déséquilibre dû à une surtransposition notoire des directives, dénoncée depuis longtemps.
Ce que les Français ne comprendraient pas, c’est que la protection soit différente d’un côté ou l’autre de la frontière.
C’est la raison pour laquelle, compte tenu de l’engagement du chef de l’État, nous voterons, je le répète, contre ces amendements.