Merci de ces réponses extrêmement précises aux interrogations de mes collègues.
Concernant les exploitantes agricoles, je ne comprendrais pas bien que l'on accède à la possibilité du congé maternité sans pouvoir accéder à celui du remplacement, c'est juste inimaginable dans la réalité des faits !
Vous avez indiqué que le niveau de financement de l'État reste très majoritaire à hauteur de 57 % ; je relève cependant que ce chiffre est fort proche de 50 % et que ce ne sont pas les collectivités territoriales qui ont décidé de faire de la politique d'égalité hommes-femmes une cause nationale, même si nous en sommes très heureux au sein de la délégation. Ces collectivités ne sont donc pas en capacité, pour un certain nombre d'entre elles, d'augmenter leur participation.
Vous avez garanti le maintien des budgets dans les trois actions, j'en prends acte, mais force est de constater que cela n'est pas suffisant avec la montée en puissance des besoins.
Je dois dire que vos propos sur les associations et leur efficacité m'interpellent ; selon vos critères, certains CIDFF pourraient être relativement inefficaces. Or hier matin, j'ai été accueillie au CIDFF de La-Roche-sur-Yon par dix bénévoles qui ont travaillé toute leur vie dans des structures d'accueil et d'aide à autrui. Le CIDFF repose sur ces dix personnes car elles remplacent le directeur en son absence, mais également sur des salariés au statut forcément précaires, car les subventions accordées ne sont pas suffisantes pour leur proposer du temps complet.
Ces bénévoles ne pourront répondre à la complexité des dossiers avec les moyens dont ils disposent.
J'attire donc votre attention sur leur difficulté à assurer leurs missions en raison des trop faibles moyens qui leur sont alloués.