Je voudrais, mes chers collègues, partager avec vous trois de mes convictions.
Premièrement, la souveraineté est partagée : notre souveraineté est à la fois française et européenne.
Deuxièmement, que l’on se place sur le plan intérieur ou extérieur, rien ne peut être construit s’il y a un vaincu ; M. le Premier ministre vient de nous l’indiquer avec élégance sur un tout autre sujet.
Troisièmement, vous le savez tous, le Moyen-Orient est bien proche de l’Europe ; le pic de migration de 2015 nous l’a rappelé. C’est pourquoi tout ce qui peut être fait pour la stabilité du Moyen-Orient est positif pour nous autres Européens.