J'imagine que la contrainte la plus importante, dans la pratique, pour les travailleuses indépendantes, tiendrait à cette obligation d'un arrêt minimal de huit semaines prévue par le projet de loi. Une telle durée sans travailler peut être considérable quand on est une exploitante agricole ou que l'on travaille seule.
Il me semble que l'amendement de Catherine Deroche introduit davantage de souplesse pour répondre aux contraintes spécifiques des travailleuses indépendantes et exploitantes agricoles, contraintes qui ne concernent pas les salariées. La mesure proposée doit leur permettre de s'arrêter sur une durée plus courte si elles le souhaitent, tout en bénéficiant des indemnités.