Je comprends vos hésitations. Le dilemme que vous avez évoqué concerne notamment la situation des agricultrices. Il faut trouver une solution permettant aux travailleuses indépendantes ou aux exploitantes agricoles de prendre un congé maternité, tout en assurant la pérennité de leur activité.
Les agricultrices se heurtent à la difficulté du remplacement, ce qui concerne d'ailleurs aussi bien les hommes que les femmes.
Dès lors, je peux comprendre cette volonté de souplesse traduite par l'amendement de Catherine Deroche, consistant à ne pas subordonner à un arrêt de huit semaines le bénéfice, pour les travailleuses indépendantes, des indemnités de maternité.