Là encore, je ne suis pas persuadée que cela passe par la loi. Il faudrait que l'État exige que cette information soit effective et qu'on s'assure qu'elle est bel et bien reçue par les personnes concernées.
Ce tour de table me paraît très intéressant. Il est utile d'échanger nos points de vue pour avancer sur ces questions, d'autant plus que plusieurs d'entre vous ont assisté à la réunion de la commission des affaires sociales sur le PLFSS.
La volonté du Gouvernement de rendre les conditions du congé maternité moins disparates entre salariées et non salariées va dans le bon sens, à condition que cela se fasse dans la souplesse, en s'adaptant à chaque public. C'est un choix qui relève de chacune et nous n'avons pas à juger celles qui ne peuvent ou ne veulent pas s'arrêter au moins huit semaines. Le père peut aussi prendre le relais... Il s'agit d'apporter de la souplesse dans une organisation qui relève des choix des familles.
Ce que propose la commission des affaires sociales s'entend, ce qui n'empêche pas de s'interroger sur les informations disponibles et les garanties dont pourront bénéficier les principales intéressées.